Facebook

In general

Die freie Volksbibliothek jedoch darf Anspruch auf Neutralität erheben. Sie zwingt nicht, sie enthält sich nicht, jedem lässt sie das zukommen, was er für gut findet. Zeitschriften, Bücher der verschiedensten Art, der widersprechendsten Weltanschauung legt sie uns vor, uns das Urteil selbst überlassend. Der Leser ist frei, diese oder jene Meinung zu vertreten und wird die richtige Auffassung durch Vergleiche finden.“ Ferdinand Gremling (*1901-†1970), 14. Kongress des Allgemeinen Luxemburger Lehrerverbandes in Luxemburg, 11.06.1930. In: Luxemburger Lehrerzeitung = Journal des instituteurs : Organ des Lux. Lehrer-Verbandes. – XXV. Jg., N°4, April 1930, S. [89]-91 (fünf Leitsätze) / N°7-8, Juli & August 1930, S. 178-190 (Rede von F. Gremling).

Toute bibliothèque est un choix. « Lorsque j’ai dit qu’il n’y avait pas pour l’État de mauvais livres, cela signifiait que l’État n’aurait pas à choisir les livres des bibliothèques publiques. Car, messieurs, il est bien évident que pour chacun de nous, il y a de mauvais livres, mais il est évident aussi que ce ne sont pas les mêmes. La qualité que nous attribuons à un livre correspond à notre tendance et dépend donc de l’esprit de parti. Si nous voulons éviter celui-ci, nous devons renoncer à l’immixtion de l’État dans le choix des livres et constituer des bibliothèques non pas selon les préférences du pouvoir, mais au gré des gens qui les fréquentent, c’est-à-dire répondre aux demandes des lecteurs. » Jules Destrée, Ministre belge, initiateur de la Loi relative aux Bibliothèques publiques (17.10.1921). In: Annales parlementaires / Chambre des représentants, séance du 09.06.1921.

Et le rôle du bibliothécaire? «La tâche ordinaire du bibliothécaire n’est donc pas d’accumuler les livres, tous les livres, mais bien de les choisir et d’assumer ce choix. La collection qu’il compose est un savant compromis entre ce qu’il croit que lui demanderont ses lecteurs et ce qu’il croit devoir leur proposer ; ou encore entre ce qu’il espère que lui demanderont ses lecteurs et ce qu’il estime qu’ils devraient demander.» (Melot, Michel: La sagesse du bibliothécaire. – Paris : L’Oeil Neuf, 2004. – p. 13)